5.11.06
Oct 2006... Travel in Japan
« She was unwise, I may say blind
Once she was lovingly inclined ;
Some circumstance has chnged her mind »
Lewis Carroll
L’empire des signes écrivait Barthes,
L’impermanence des êtres, des choses.
Le Kuroyaki et le philtre d’amour.
Le Japon sort de la mer,
La mer l’engloutira.
Ici tout est voué à disparaître, il faut d’abord frapper deux fois dans ses mains et comme les kamis, l’apparition se fait soudaine ou ne se fait pas.
D’énormes poissons volants gobants, argentés rouges tachetés, entourent ses jardins secs au doux son des vagues.
La contemplation est difficile, seul Basho peut se le permettre.
Pour entrer au Japon, il faut se courber, se déchausser, passer par la petite porte et faire silence, écouter le son du métal dans la bouilloire où l’eau boue.
Les grandes villes se ressemblent… labyrinthe de rues et ruelles étroites, très peu de vestiges, de hauts buildings aux panneaux et signes lumineux, de fantastiques love-hotel et de partout shrine shinto, temples bouddhistes… Faut trouver des mamies, habillés dans des kimonos, leurs mains tremblantes, prépareront le meilleur matcha. Mais je cherche le kuroyaki, une herboristerie noir et or, aux enseignes de tortues géantes, la plus vieille boutique de Tokyo. Spécialiste en truc de sorcières et autres philtres… une certaine poudre rends deux personnes amoureuses…
Le paysage du sud au nord, ensoleillé et chaud, en ce mois d’octobre, laisse de nombreuses forêts de bambous asséchées… les forêts primaires aux grandioses cyprès de Nara et de Kokubu résistent… le terre qui fume ne les engloutie pas… je vœux voir les couleurs or orange rose rouge…
Il faut que je me perde alors en Hokkaïdo, là, les côtes sont plus sauvages, le labeur y est rude et au loin encore les pécheurs de baleines.
Que le poisson est bon, que le saké est chaud, que l’alcool de patate est doux !
Mais le lapin à Kobe me montre la suite du chemin… Se sera la Malaisie.
Je remercie mes hôtes qui sans eux ce voyage ne se s’aurai pas fait, ne se ferai pas
The empire of signs, wrote Barthes,
Impermanence of beings, of things,
Kuroyaki and the elixir of love.
Japan emerges out of the sea
And will sink back the sea.
All here is devoted to disappear, one needs to clap in one’s hands twice, and just as calling kamis, presence is sudden or not.
Huge flying gulping fishs, silver spotted red, encompasse its dry gardens surrounded with the smooth sound of the waves.
Contemplation is difficult, only Basho can afford it.
To enter Japan, one needs to bow, to take off one’s shoes, to pass through the little door and to be silent in order to listen to the sound of the kettle with boiling water.
Big cities are all alike… intricacy of streets and small streets, few vestige of time, high buildings all lights outside, fantastic love-hotels, and all over shinto shrines and buddhist temples… find grandmas, dressed with kimonos, their shrivering hands prepare the best matcha.
I am looking for Kuroyaki, a herbalist’s shop, black and gold with two geant turtoises, the oldest boutique of Tokyo. Specialized into enchantresses’ odds and all kinds of elixirs… one of these can even make people fall in love…
The landscape from south to north, sunny and warm in this october month, leaves many bamboo forest dried up…only the primary forests with grand cypress of Nara and Kokubu resist… the smoking soil doesn’t swallow them yet… I wish I see gold orange pink red colors… I have to lost myself in Hokkaido, there, the coasts are wilder, the hardship is rude and faraway again the whales’ fishermen.
How fish is good, sake hot, how potatoe alcohol is sweet !
But the white-rabbit in Kobe showed me the way to follow… it would be Malaysia.
Special thanks to Fred Suriya.
- kalucine
- Artiste plasticienne, je trace des chemins de traverse ici là ailleurs.
I'm a short cuts maker, here and there and elsewhere, at the edges of the world with a cell phone. Singular moments when life tests space.
Kalucine_blog est tenu comme un journal de bord.
Carnet de note visuel, il traite de ma relation intime au paysage et tout ce qui le conçoit.
Toutes les images réalisées avec un smartphone, trouvent leur sens sur ce support et se succèdent dans un ordre antéchronologique.
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Karine Maussière